Ce n’est pas la lecture elle-même qui a été difficile, mais de se remettre dans le contexte. Mémoire de poisson rouge oblige, j’avais tout oublié. Vraiment, je n’ai eu aucun rappel durant ma lecture, j’ai dû relire la fin des précédents opus afin de me remettre dans l’ambiance et surtout revoir le lien tenu entre les héros et même en faisant cela, je me suis sentie plus perdue qu’autre chose. Je pense vraiment qu’un petit rappel en début de roman, n’aura pas été de refus.
Pour ce qui est de l’histoire à proprement parlé on retrouve – découvre dans mon cas – Mathieu et Harley. Tandis que Mathieu oublie son drame personnel dans le travail, il va profiter de la faille au sein du clan Black pour faire tomber les derniers maillons. Ce qui ne devait être qu’une simple enquête va donner naissance à une histoire impossible, entre Mathieu et la fille Black, Harley.
Même si je n’étais pas totalement dans l’histoire. Ce petit remake de Romeo et Juliette était intéressant. Les personnages arrivent chacun avec leur drame, leur espoir, et leur volonté de s’en sortir, sans trop perdre de plume. Harley est touchante, pas trop de redondance, dans ses actions et son texte. Elle reste digne et forte et pourtant elle en bave. Mathieu pour sa part, n’a pas directement capté mon attention. Même si son drame personnel pourrait le rendre attachant, pour ma part, il ne m’a fait aucun effet. Il m’aura fallu du temps avant de m’approprier ces actions.
La trame est en perpétuel mouvement. Les actions vont crescendo et m’ont permis de tenir un temps soit peu la cadence.
Je me suis lancée dans cette lecture par curiosité, et surtout parce que j’ai le souvenir d’avoir apprécié les précédents volumes, mais il est clair qu’après autant de temps entre les sorties, je ne pense pas que je vais continuer la série. Le plaisir s’est étiolé et l’envie m’a quitté.
En bref, petite lecture qui fera – sûrement -plus que plaisir aux lectrices de la première heure. Pour ma part, ça n’a pas été et ce n’est pas une question d’écriture ou d’histoire, mais trop longue attente entre les opus et je ne suis nullement entrain de mettre la pression à l’auteure loin de moi cette pensée.
Jamais je n’ai désiré une femme au point d’en avoir mal. Jamais je n’ai été aussi proche de devenir fou. Et, surtout, je n’ai jamais autant voulu qu’aujourd’hui être quelqu’un d’autre.
Mathieu
La voilà, notre putain de réalité. Alors à quoi bon résister ? Que nous l’ayons décidé ou non, nous sommes Roméo et Juliette. Nous sommes ces amants maudits que tout oppose. Mais ce soir, le temps d’une nuit, je refuse de croire en un destin scellé d’avance.
Harley
Je tiens encore à remercier NetGalleyFrance et l’Éditeur pour l’envoi de ce Service-Presse
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