On ne gouverne pas avec son coeur, mais avec sa raison, tenté-je de me répéter.
Vous ai-je déjà dit à quel point cette lecture m’a transporté… Etant donné qu’il s’agit d’un second opus, en mon sens on peut belle et bien parler d’une série que j’espère aussi longue que les Nora Roberts!
Que se passe-t-il de bon dans les Highlands de l’Ecosse moderne ? ÉNORMÉMENT de choses, et je ne sais par laquelle commencer sans spoiles, navré sans divulgâcher votre attente ou votre plaisir et mettre tout en oeuvre pour attiser votre curiosité ! Donc si vous avez lu le précédent tome, je vais essayer pour vous d’être le plus vague possible pour ajouter de l’acide sur votre attente et pour les autres vous risquez de ne pas comprendre mon charabia !
Deux mois après la grande révélation, Ed’ a décidé d’endosser son rôle au sein de son clan, bien que vivant recluse parmi les siens, Ed’ n’a pas oublié la traîtrise dont elle fut la victime et pour mettre un terme à ce supplice, elle va accepter l’offre d’alliance temporaire des ennemis des MacCoy. Mais avant même de mettre en place son plan, son tuteur va venir s’installer dans son domaine, pour lui rappeler que malgré son rôle de cheffe elle reste sa pupille et qu’il lui ai donc impossible de porter atteinte à sa personne et de faire tout ce qui lui dit, comme d’épouser le fils du Duc d’Argyll.
L’histoire commence directement après la découverte de Ed’, elle apprend son rôle de » je rase les murs et évite mes sujets », autant j’ai eu envie de la secouer autant je comprends sa position. Débarquer après son père, le poids de la double trahison sur ses épaules, tenter de se faire respecter … A juste 24 ans on lui en demande beaucoup dans un timing fort serré ! Elle va se battre contre elle, contre les autres et plus que tout contre ses sentiments à l’égard de Caleb. En ce qui concerne Caleb, on en apprend un peu plus sur lui et ses lourds secrets, je suis tombée un rien plus gaga de ce personnage. Il reste une force brute, même avec sa petite armée qui m’a une fois de plus saisi et scotché. Bien que mettant principalement en scène deux clans, on retrouve les héros de la première heure, ceux qui ont donné naissance à cette histoire. Caleb se dévoile, ses démons sont derrière lui. J’avais déjà eu quelques attachements à son encontre et ce second opus m’a réconforté sur le petit Ours qu’il est. Phèdre est définitivement la star du roman elle le porte à bout de bras, son évolution est en totale adéquation avec la jeune meurtri qu’elle est. La Garde des MacCoy se fait encore remarquer. On découvre un peu plus le clan de Phèdre, j’ai encore quelques doutes sur Callum, j’espère que les tomes – oui oui LES tomes – suivants seront me rassurer ou confirmer ma parano à son encontre. Oui, j’aime ça me torturer les neurones !
Une fois de plus Alexiane a respecté l’ambiance d’une romance historique, je dirais même : aucune fausse note de ce côté-là tu peux dormir sur tes deux oreilles – je ne sais pas comment tu vas réellement concrétiser cet exploit, mais tu comprends l’idée -, j’ai encore été transportée, captivée et ai été culbutée par le plaisir. Again, Miss ♥♥♥
Pour conclure … Un second opus tout en plaisir, suspense qui fera plus que plaisir aux lecteurs.trices de la première heure !!!
Et le mot de la fin… Qui crée un doute suspensif
Je ne peux pas concevoir que Phèdre disparaisse avant moi. C’est grâce à elle que mon monde continue de tourner. Elle a redonné un sens à mon existence. Désormais, je vis pour elle.
– Ne me regarde pas comme ça, murmuré-je.
Mes yeux sont explosés, striés de veinules rouge sang. Gonflés comme si j’avais pleuré. Mais je ne sais plus ce que c’est… Je ne sais plus comment faire.
Ai-je encore des larmes? Moi, le chef MacCoy? Ai-je encore le droit d’en verser?
– Ne me regarde pas comme ça… J’ai fait ce que j’ai pu. Je ne suis pas un héros.
Je tiens encore à remercier l’Éditeur et plus particulièrement Morgane et Celia pour l’envoi de ce Service-Presse
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