Ma vie vient de basculer en enfer.
Et la mienne aussi … Je ne sais pas, si j’ai passé un bon moment ou si j’ai passé un moment de lecture simple et sans impact sur ma personne. Je ne dirais pas que cette lecture a été totalement ennuyeuse, mais s’il s’agit d’une dark romance alors on est côté de la plaque car côté frisson ce n’était pas ça et s’il s’agit d’un romantic-suspense… Why not ! Quelque fut la volonté de Laura sur le sujet de fond de sa trame, je ressors avec cette inconnue et bien des semaines après, je me pose encore la question.
Et pourtant, l’histoire avait les ingrédients d’une dark romance. Tandis que sa meilleure amie et son petit ami quittent la ville, Mila va se faire enlever par un duo de choc : Ben et Carter. Ne pouvant se soumettre à accomplir sa mission, jusqu’au bout, soit tuer Mila, Carter va faire de Mila sa femme, sa prisonnière.
Jusque là tout va bien… Ou presque …
Oui presque, car le tout ensemble : la jeune femme kidnappée, le kidnappeur dont on est censé rejeter l’action et qui nous rend un rien gaga et qu’on excuse –> je parle du livre dans la vraie vie ce n’est pas ça, on est bien d’accord ! ne m’a pas mise dans cette condition de rejet, mais plus de questionnement sur le côté bipolaire de Carter et surtout sur le duo bizarre de Kidnappeur qu’on fait tout pour rendre directement sympa, en tout cas Ben, j’ai bien cru à un moment qu’ils allaient tous sortir boire un verre comme si rien ne s’était passé… Sans oublier les petites confessions de famille !
Au fil des pages, j’ai attendu le moment » OUF », mais il n’est jamais vraiment venu. J’ai donc poursuivi ma lecture afin de me réconforté sur le ou les commanditaires de l’enlèvement de Mila, sur l’évolution de la relation de Carter et Mila, sur les petits secrets et drame de leurs vie, mais plus du tout pour le côté frisson de la chose.
Tant pis pour moi.
Je n’ai pas de juste milieu: si je déteste, c’est jusqu’à vouloir tuer, si j’aime, c’est jusqu’à en crever et il n’y a rien entre les deux. Et Mila … Elle me donne envie de l’aimer et je me déteste pour ça.
Carter
C’est étrange : je ne pense aucunement à m’enfuir. D’ailleurs, si je m’en allais, où irais-je? Je n’ai plus d’appartement, plus de famille, et Gaby est sur un autre continent, en Europe. Si je pars maintenant, à quoi ressemblerait la vie que je retrouverais ?
Mila
Je tiens encore à remercier l’Éditeur et plus particulièrement Flore et Morgane pour l’envoi de ce Service-Presse