Si demain n’existe pas de Jennifer L. Armentrout

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 » Tout finira par s’arranger. »

Megan… Cody… Philip… Chris… Abby… Dary… Keith… Sebastian et Lena, de jeunes héros qui m’ont brisé les synapses !

D’aussi loin qu’elle s’en souvient Lena Wise, 17 ans, a toujours été amoureuse de son meilleur ami et voisin, Sebastian Harwell préférant jouer la carte de l’amitié Lena a toujours tu ses sentiments.  Profitant d’une brèche, Lena va laisser parler son coeur, malheureusement la vie de cette jeune ado, va basculer du jour au lendemain et ne laissera de Lena qu’un coeur brisé rempli de culpabilité.

Comme dis précédemment, j’ai tout adoré dans ma lecture, je ne suis pas une accro du YA, j’en lis de temps en temps mais connaissant la maîtrise des sujets sensibles de Jennifer, je savais que ce roman allait me percer de toute part !

Comment surmontait-on un tel drame ? La peine s’amenuisait-elle au fil des ans? Le vide que cette personne laissait finissait-il par être comblé par autre chose? Pouvait-on un jour aller de l’avant?

Bien que traversant la trame dans le regard et les ressentis de Lena, je n’ai pas eu l’impression qu’elle volait la vedette.  Du début à la fin, l’histoire suit un groupe d’amis, des jeunes ado’s avec leurs insouciances, leurs priorités, projets scolaire, les petits émois de l’amour et plus que tout le retour à la réalité, aux fatalités de la vie, aux drames pas du tout programmé pour leurs jeunes âge.  J’ai été sensible à cela, car mon regard de lectrice et plus que tout de maman s’est quelques fois questionnés sur mes agissements à leur âge, sur ce que j’aurais fait à la place d’untel ou d’untel, quel aurait été mon discours en tant que parent, comment j’aurais réagi si la société – dans ce cas bien précis de petite ville Clearbook – me pointait du doigt, l’impact des réseaux sociaux,… Je ressors de cette lecture remplit de « et si ».

Je n’ai pas plus apprécié un personnage que l’autre, ils avaient chacun leur importance au sein de la trame, par contre les petits clin d’oeil aux copines auteures n’est pas passés inaperçu – Darynda Jones -.

Enfin, un second souffle dans une vie brisée si jeune, rempli d’espoir pour de si jeunes vies… Oooohhh oui, une très très belle histoire ♥

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Je savais que je ne pouvais pas recommencer de zéro. Je ne pouvais pas réécrire le milieu de mon histoire.  Tout ce que je pouvais changer, c’était demain, tant qu’il existait.

Lena Wise

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Je tiens encore à remercier l’Éditeur et plus particulièrement Robin pour l’envoi de ce Service-Presse

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La meilleure façon de marcher est celle du flamant rose de Diane Ducret

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C’est mon oeuvre en noir, la peau que j’habite.  Longtemps j’ai voulu la cacher, l’effacer.  J’ai frotté, j’ai gratté.  Mais il est toujours là, le passé; dans mon dos.

Il est clair que je n’étais pas du tout dans l’univers de Diane, mon attention a pris du temps avant de s’approprier l’histoire de Enaid, cette jeune femme qui va se faire plaquer et qui du jour au lendemain va se rendre compte que sa vie émotionnelle ne tient qu’à un fil, qu’elle s’est toujours attachée au aspect éphémères et qu’elle doit clôturer certains dossiers de sa vie pour avancer, et marcher correctement sur ses deux pieds.

Je ne dirais pas que que le roman de Diane ne m’a pas plu, mais je n’étais pas prête à une telle traversée psychologique, remise en question sur soi.  J’étais dans l’attente d’une vraie romance seconde chance, et là ça été le choc pour mes synapses et j’ai donc repris ma lecture depuis le début pour vraiment comprendre le parcours d’Enaid qui a réussi à me mettre la larmouchette en fin de parcours et c’est tout ce que je retiens !

Avant cette lecture, le nom de l’auteure mettait totalement inconnue et ce premier essai a failli passer à la trappe et je ne regrette nullement d’avoir persisté dans ma lecture tantôt dur, tantôt sensible avec un rien d’humour.

Pour conclure, une petite surprise que je suis ravie d’avoir lu jusqu’au bout, un road trip émotionnel.

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Je n’ai aucun pouvoir sur ce qui se passe autour de moi, rien dans l’univers ne dépend de ma petite personne, mais je sais faire une chose : transfigurer le réel quand il fait la triste figure.  On peut se laisser choir lorsque l’on tombe ou faire le saut de l’ange.  Etre boiteux ou devenir un flamant rose.

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Je tiens encore à remercier l’Éditeur et plus particulièrement Robin pour l’envoi de ce Service-Presse

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La cage dorée de Blanche Monah

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Mon ange, je murmure tout seul, je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui ait autant besoin d’aide que toi.

Comment faire pour apprécier une lecture dont le sujet est juste dégueulasse, n’ayons pas peur des mots.  L’inceste ! Qui pourrait se dire que ce type d’action est top ? Qui ? Pas moi et pourtant, Blanche a su me faire apprécier la lecture dans son ensemble, tout comme elle m’a fait rager.

Arnaud ce « père » de famille, divorcé, qui a la garde de sa fille va faire, d’elle, sa femme dès son plus jeune âge.  En plus d’abuser de sa fille, il va faire d’Heather, une soumise et la prêter à son associé, Jérôme.  On pourrait blâmer Heather de rester dans ce cercle infernal alors qu’elle est majeur mais je ne l’ai même pas juger sur ce point.  J’avais juste envie d’arracher les tripes de son père et de son fiancé.  Il lui faudra attendre son 21eme anniversaire, un stage dans une agence de photo et sa rencontre avec Phenix pour se sauver.

La trame est captivante, j’ai apprécié que Blanche ait donné un droit de paroles à tous les protagonistes.  On ne reste pas avec des « et si », ainsi que des interrogations sur les actions.  Certes Arnaud et Jérôme sont d’office à brûler sur le bûcher, mais je suis ravie d’avoir eu leur point de vue.  Je ne reviendrais pas sur celui de Simone, la mère d’Heather -> Sans commentaire.  Le seul point qui m’a fait enrager : la proposition de séance photo de Phenix.  Comment faire une telle proposition à une jeune demoiselle meurtrie dans sa chair et fraîchement libérée ? Heather, à aucun moment, durant ma lecture, je n’ai eu envie de la secouer, je l’ai trouvé courageuse et touchante.  Phenix, mise à part, la séance photo, il est intelligent et héroïque.  J’ai tout aimé dans ce petit couple.

Avant de me lancer dans cette lecture, je savais que le(s) sujet(s) abordé(s) serai(en)t dur(s), mais ZUT ! Démarrer en apprenant que l’héroïne est la victime de tel action, je vous avouerai que je savais pas si j’allais réussir à aller au bout de ma lecture, sans détruire mon livre.  Blanche tu as réussi à me faire apprécier une lecture avec un sujet ignoble.  J’ai été mal à l’aise, en colère, j’ai ris – oui oui, la maman de Phenix m’a fait rire, elle m’a fait penser à ma mère -, mais surtout j’ai gardé espoir.

Pour conclure, une trame captivante, un sujet percutant, des héros attachants, une plume limpide et touchante.  JE RECOMMANDE CETTE LECTURE LES YEUX FERMES !!!

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J’ai une pensée pour Phénix, qui me demande de lui avouer mes secrets.  Comment pourrais-je ?  Comment raconter à quelqu’un ce que je vis, jour après jour?  La honte m’étoufferait avant que j’en sois arrivée à la moitié.  Néanmoins, je me réconforte en m’imaginant dans ses bras, entourée par ses bras si forts, par son odeur consolante, bien à l’abri contre lui.  Et c’est ainsi que je parviens finalement à trouver le sommeil.

Heather

J’ai éduqué Heather pour qu’elle accepte tout de moi, sans un mot de protestation, sans espérer me voir céder à ses suppliques.  Je la possède entièrement et peux faire ce que je désire de son corps.

Arnaud

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Je tiens encore à remercier l’Éditeur et plus particulièrement Olivia et Morgane pour l’envoi de ce Service-Presse

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Sugar Bowl, tome 1 – Sugar Daddy de Sawyer Bennett

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Infiltrer.

Tuer.

Recommencer.

Garde ton objectif en vue, Sela.

Je ne vais pas revenir sur le couplet je ne lis jamais les résumés.  Mais avant même de me lancer dans cette série je savais que j’allais y laisser des plumes : (1) la triple cover qui est un très bon choix de la ME (2) le sujet #SugarDadddy, ces jeunes demoiselles qui moyennant une petite rétribution accompagnent des hommes en âge d’être leur papa … Même si on ne parle pas directement de sexe, il est clair que cela est plus qu’attendu par le Daddy (3) l’auteure … Of course ! Mais revenons-en à la story.

Je vais faire payer à Jonathon Townsend tout ce qu’il m’a fait subir.

Alors qu’elle vient de fêter ses 16 ans, Sela Halstead  va être droguée et violée.  Alors qu’elle vit au jour le jour, sans oublier le drame de sa vie, Sela va découvrir que son violeur coule des jours heureux et qu’il est à la tête du  » Sugar Bowl » une société de service et d’accompagnement de  » Sugar Babies ».  N’écoutant que son courage et son envie de vengeance, Sela va saisir cette opportunité pour approcher Jonathon Townsend et le tuer.  Bien qu’ayant un plan défini, Sela va se retrouver face à un pépin de taille : Beck North, l’associé et ami de Jonathon.

Au vu du sujet – et du titre … à juste titre !!! -, je m’attendais à suivre une énième histoire d’étudiante  » sugar babies », qui allait réussir, par je ne sais quel miracle à faire flancher le grand milliardaire.  Que nenni.  Le prologue un peu décousu et ô combien intriguant m’a directement mise dans l’ambiance.  Je m’attendais à trouver une jeune femme fracassée et faible, mais Sela est une guerrière.  Je ne lui ai trouvé aucune fausse note.  Bien qu’ayant un rôle de chevalier (in)volontaire, je ne sais que penser du personnage de Beck, j’ai envie de croire à la face gentil garçon qu’il présente et pourtant une part de moi, reste sur la défensif.  Je vais attendre le second opus avant de donner mon avis sur celui-ci.  Jonathon, oui JonaTHON a un droit de parole et une bonne description sur l’ordure qu’il est jusqu’à la moelle, donc autant vous dire que j’ai hâte de le voir manger les pissenlits par la racine !!!

Bien qu’ayant un objectif précis, la trame tourne principalement autour de Beck et Sela.  Pas que je n’ai pas apprécié mais j’attendais plus d’inquisitions dans le chef de Sela, tout cela a pris un peu de temps et moi je souffrais d’une combustion.

J’avais découvert la plume de Sawyer par le plus grand des hasard et j’avais regretté à l’époque que sa série ne soit plus traduit et ce retour, si je puis dire, me fait plaisir.  Sawyer aborde sans trop entrer dans les détails un double sujet : le viol et les sugar Daddy.  Gageons pour que les opus à venir soit un peu plus fourni sur ces points.

Enfin, très très trèssssssssssssssss bon démarrage, une histoire captivante, des héros qui ne demandent qu’à évoluer, une love story en gestation et une plaisir qui ne demande qu’éclore.

Affaire à suivre ^_^

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Je réfléchis un instant à ce que j’ai, sur ma relation avec Beck.  Il m’a donné tellement plus que de l’argent pour payer mes études.  Il m’a aussi donné plaisir et respect.  Il m’a donné de l’amour-propre.  Beck a fait en sorte que je ne me considère pas comme une victime.  Sans ce poids sur mes épaules, je dois me demander en quoi j’ai besoin de me venger.  Et que se passerait-il si je laissais là ma colère et ma rage pour ouvrir l’espace laissé libre à Beck North?

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Je tiens encore à remercier l’Éditeur et plus particulièrement Célia et Morgane pour l’envoi de ce Service-Presse

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Roomies de Christina Lauren

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Une fois de plus la magie CL a agit sur moi comme un petit baume à lèvres ! Je ne suis pas très objective lorsqu’il s’agit de ces quatre mains magiques, mais que voulez-vous : Quand c’est bien, c’est bien !

L’histoire de Jake/Calvin et Holland m’a captivé du début à la fin !!!

6 mois.  6 mois qu’Holland, fait la tournée des stations de métro, non pas pour connaitre l’itinéraire le plus court pour arriver au boulot, mais pour entendre la belle musique de l’inconnu du métro ou Jake.  Alors qu’elle ne s’attendait plus (pas) à un rapprochement avec Jake, celui qui n’était qu’un fantasme – auditif – va bel et bien devenir son époux, dans la vraie vie.

Pour ce qui est de la trame, Calvin est un jeune musicien de métro résidant en toute illégalité sur le territoire américain.  Au même moment, Holland qui bosse sur la pièce de son oncle, Jeff va voir leur musicien star quitter le groupe.  Une chose entrainant l’autre, Holland va proposer les talents de son fantasme.  Malheureusement le seul acte pouvant permettre à Calvin de rester aux States et de réaliser son rêve est épouser une citoyenne américaine !

Je ne vais pas trop m’étaler sur mon amour des personnages.  Ils étaient aussi bien l’un que l’autre, Holland m’a fait penser à une héroïne de roman : en mode cela n’arrive que dans les livres et puis POUF ça me tombe – aussi – dessus.  Elle m’a donné l’impression d’être introvertie et pourtant, son personnage est bien ouvert au monde, quelque fois craintive, mais heureusement ses actes/actions n’auront été assommant et n’ont en rien entravé la dynamique de la trame.  Même si son personnage m’a plu, bizarrement j’ai eu l’impression que Calvin, ne vit que grâce à Holland, il va se démarquer quelques fois, mais sans elle, il aurait été un simple personnage.  Dois-je le rappeler mais sans Holland, il n’aurait pu rejoindre la troupe de Jeff – oncle de Holland -.

Entre ma première lecture de CL et ce roman, j’ai ressenti une certaine maturité dans les thématiques des auteures.  Dixit le grand magna dans sa tour d’ivoire, marrant, craquant, certes.  On aborde des sujets plus sensibles, comme le mariage blanc.  Je n’ai pas pu m’empêcher de faire un rapprochement avec mon emploi – employée dans l’administration -.  Je n’ai pas ressenti une seule fois la volonté de CL de vouloir faire passer ce type de pratique comme normal.  Romance ou pas, j’ai bien ressenti toute la pression de l’acte, toute la portée que celle-ci aura sur la vie de Calvin et Holland.  Elles sont restées assez objective, elles nous ont donné une raison à ce mariage, après libre à chacun d’accepter ou pas la raison.

Pour conclure …  Une histoire captivante du début à la fin, des personnages matures, une thématique d’aujourd’hui et une romance Al Dente !!!

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Je n’ai jamais rencontré personne qui aime ma musique au point de vouloir m’épouser.

 

Je tiens encore à remercier l’Éditeur et plus particulièrement Marie et Magali pour l’envoi de ce Service-Presse

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Black feelings de Mo Gadarr

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Oyé, oyé chers lecteurs, sortez vos liseuses, tablettes et tout accessoire vous permettant de lire un roman en numérique, car cette bombe doit absolument figurer sur votre PAL.

Cette lecture a été mon Jumanji, sitôt commencé IM-PO-SSI-BLE de la mettre en pause, je devais terminer mon roman.  J’ai été bouleversée durant toute ma lecture.  Si je devais vous résumer l’état dans lequel j’ai lu ce drame… Vous avez déjà tous vu Twilight ? Lors de la transformation de Bella, d’aspect extérieur tout va bien, mais à l’intérieur elle hurle, boue, rage.  Ca c’était moi, à la seule différence que j’ai flanché quelques fois : j’ai grincé des dents, frappé mon poing dans l’air, et pleuré.  Non, je n’ai pas pleurniché mais pleurer.  Mon oreiller s’en souvient encore !

Avant de commencer ma lecture, j’étais totalement conquise.  j’avais déjà fait de Mo un bon auteur, et cela rien qu’en regardant la couv et le choix de la phrase accroche.  Mais je devais connaitre le contenu de ce roman qui me promettait un bon ascenseur émotionnel.  Et ce fut le cas.  Mo aborde un sujet très sensible qu’est l’harcèlement scolaire.  Nos chers petites têtes blondes seront soit le bourreau ou la victime.  Vont soit nous faire passer pour de « bons » parents ou bien pour les pires au yeux de la société.  Malheureusement aujourd’hui l’harcèlement ne commence pas sur les bancs du lycée, avec la montée en puissance de toutes ces vidéos polluantes, de plus en plus de jeunes s’essaient à ses pratiques immorales.  Mais qui suis-je pour juger ? Un parent qui s’inquiète pour ses filles et qui tente du mieux qu’elle peut de faire de ses enfants – de 2 ans , il faut commencer jeunes ! – des êtres bons, et de ne pas avoir peur de mettre des mots sur ce qui est bien ou mal.  Long, long chemin me diriez-vous ! J’ai encore le temps de voir venir et pourtant tout cela me fait peur, très peur même. Le but de cette chronique n’est pas de faire un état de lieu de la situation, je laisse le soin au psy et spécialiste en la matière pour traiter de ce point.  D’ailleurs, à aucun moment Mo ne nous assomme de stats et autres. Non, je dirais même que la plume de Mo n’a pas voulu insister sur un point en particulier, de nous donner une image plus lisse ou plus méchante à l’égard de ces personnages. Mo, nous raconte une histoire, des faits dures, marquants, sans trop insister, sans excès et laisse la porte ouverte à un espoir. Oui, il y a des bons et des méchants et pourtant la redemption, le pardon ne sont pas des concepts optionnels et j’ai apprécié cette aspect de la trame. Donc je vais en rester là et revenir sur l’histoire d’Amandine Lucé.

Amandine et Chloé, ont 15 ans.  Ce sont les filles transparantes de leur lycée. Certes leur statut ne fait pas envier, mais elles s’en accommodent.  Comme tous les jeunes, elles ont leurs passions – lecture – et leur petit coup de crush à l’égard des bad boys du lycée : Mattéo Brady dans le cas d’Amandine et Xavier Garrant pour Chloé.  Après avoir été son binôme dans le cadre d’un exercice, et de quelques échanges par SMS.  Amandine et Chloé vont être invitées par Brady à une soirée privée.  Pensant – naïvement – être devenue les petites amies du duo de choc, Amandine et Chloé vont vite découvrir que leur petites escapades, va leur valoir les pires brimades de leurs condisciples et faire d’elles les souffres-douleurs de Xavier et Joanna.  Bien des années après ce drame, Amandine va recroiser le chemin de Mattéo Brady, devenu comme elle prof de français.  Amandine va se saisir de cette chance, pour mettre un point final aux calvaires subit durant son année de lycée.

Mon jumanji m’a transporté du début à la fin.  L’histoire évoluée dans le passé et le présent d’Amandine/Mandy.  On découvre sa jeunesse noircie par son année de lycée, les marques indélibiles que celles-ci ont laissé dans sa vie de femme adulte.  J’ai été ravie de voir que son parcours scolaire l’ait poussé à combattre le fléau de l’harcèlement scolaire.  Oui, j’ai eu quelques fois envie de secouer la jeune Mandy de 2001 et gifler celle de 2017.  La jeune Mandy me faisait trop enrager, son silence, sa honte m’ont consummé de l’intérieur.  Sans oublier, le discours de l’éducatrice .  La Mandy de 2017 est un nid de frustration, de rage, de haine, à son égard.    LE tout combiné a été une explosion pour mes synapses.  Je ne puis vous parler du personnage de Chloé, sans spoiliers.  Désolée.  C’est horrible ce que je vais écrire, mais l’espae d’un moment j’étais contente qu’Amandine ne soit pas seule dans cette galère, qu’une personne qui puisse vraiment la comprendre, avec sa grosse faiblesse, mais présente pour Amandine.  Mattéo n’est pas en reste, mais je me devais avant de totalement le comdamner connaître sa version de l’histoire.  Mais comme on dit :  » Tout se paie, ici bas ! ».  Seul petit point d’intérrogation : Xavier Garrant.  Je me doute des raisons de ces actes mais je pense qu’il aurait pu mettre des mots sur ces actions passées.

L’histoire est tristement belle.  Touchante.  Merci à Mo pour ce moment de lecture, d’avoir mis des mots simples sur l’un des poisons de notre société. Merci.

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Dans la vie, différentes choses ont une importance différente. L'argent, la santé, une nouvelle voiture...% (1).jpg

Je tiens encore à remercier l’Editeur et plus particulièrement Marion pour l’envoi de ce Service-Presse

 

Journal d’un vampire en pyjama de Mathias Malzieu

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Edward Cullen pour aller se rhabiller … Mathias est le vampire combative que toutes demoiselles devraient avoir à ses côtés.  Mais lorsque le vampire nous offre un très bon témoignagne, avec un fond d’humour sur son combat contre la maladie.  Je lève les deux pouces et je mets un 20/10 !

Au travers de cette lecture audio, dont le lecteur n’est autre que Mathias.  On revit l’un des moments forts de la vie du chanteur de Dyonysos : son combat contre la maladie.  Lorsque le mal vous ronge la moëlle osseuse, il  ne vous reste qu’une chose à faire : vous battre contre vous-même.  J’ai apprécié la manière à laquelle, l’auteur nous présente son combat.  Le phrasé second degré, ses petites métaphores étaient un vrai plaisir et pourtant, on ressent qu’au fond ce n’était pas la joie.  Qu’il y avait une crainte chaque jour et que chaque lendemain était un de plus vers la guérisson.

Outre son histoire, les petits interludes musical étaient agréable ! Bon, je vais le dire – écrire -, je ne connaissais pas du tout ce groupe avant cette lecture ! Voilà, c’est dit ! J’ai fait quelques petites recherches, mis un nom sur un visage et j’ai vu ce chanteur différemment, mais dans ma tête il restera le martien à bord du skate bord à moteur qui m’aura fait voyager au travers de son périple.

Embarquement dans 5 … 4 … 3 … 2 … 1  ! A  vous de jouer … Ou d’écouter !

Je tiens encore à remercier l’Editeur et plus particulièrement Pauline pour l’envoi de ce Service-Presse

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La tresse de Laetitia Colombani


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Ce roman est une Ôde à tout ! Je ne serais dire ce qui a été LE plus apprécié durant cette lecture audio.  Laetitia,  m’a offert une bonne uppercut auditive avec  » La tresse ».  Trois destins, trois femmes, qui ne se connaissent pas et dont le destin sera lié.  D’une part par leur volonté de donner un autre sens à leur vie, à leur futur et d’autre part par la volonté toute simple de vouloir exister.

Alors que la société dans laquelle, elle a grandi l’oblige à rester dans sa caste, Smita va vouloir un autre demain, pour sa fille.  Tout d’abord en lui permettant d’aller à l’école comme tout les enfants de son âge.  Mais Smita va vite comprendre que le fait d’avoir la connaissance ne pourra pas permettre à sa fille d’exister normalement.  Seule issue : la fuite.  Au même moment, à l’autre bout du monde deux autres destins se joue. En Sicile, Julia va devoir reprendre les rênes de la fabrique de décoloration de cheveux de son père qui vit ses dernières heures.  Canada. Malgré une grande carrière d’associée dans un grand cabinet d’avocat, Julia mère célibataire, va devoir affronter son plus grand combat : la maladie.

Il est clair que j’ai directement accroché au combat de Smita, cette mère prête à affronter les foudres de la société bien établie pour sa fille, m’a ému aux larmes.  Je n’ai pas découvert le système des castes au travers de la plume de Laetitia.  Mais son phrasé simple pour un si lourd et long combat m’a mise en émoi.  Les destins de Julia et Sarah m’ont tout aussi plu.  J’ai eu quelques griefs à l’égard de Julia, tout ce qu’elle a dû faire dans sa vie privée pour pouvoir exister professionnellement m’a fait enrager.  Et pourtant, pourtant au 21ème siècle ce type d’action ne devrait pas – plus – me choquer.  Mais me révolter !  Même si Julia doit supporter l’avenir de sa famille et de celles des tisseuses de l’usine, son histoire d’amour n’est pas en reste.  L’auteure a un peu survolé ce sujet, je pense qu’il aurait pu être approfondi.

En ce qui concerne la narration, il est toujours intérressant d’entendre les auteurs raconté leur histoire.  Elle vit autrement, pas de jeux d’acteurs, c’est brute et beau.  En plus de nous faire voyager au quatre coins du monde, Laetitia et Rebecca et Estelle ont vraiment donné vie à chaque héroïne, une profondeur et une beauté.  Merci mesdames pour ce beau voyage.

Je ne puis que vous conseiller cette lecture pour ce quelle est : un excellent moment de lecture qui ne vous laissera pas indifférente militante ou pas, femme ou pas, le destin de ces femmes vous touchera de la pointe de votre orteils au bout de votre tresse.

Je tiens encore remericer l’Editeur et plus particulièrement Pauline pour l’envoi de ce Service-Presse

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Souffles coupés de Nataly Breda

Informations :

  • Editeur : French Pulp
  • Collection : Grand Format
  • Nombre de pages : 225
  • Date de publication livre : 29 septembre 2017
  • Date de publication ebook : 29 septembre 2017
  • Genre : mourir dans la diginité, maladie, romance contemporaine
  • Prix : 9.99 – 18.90€

Résumé :

Quand une féministe au caractère bien trempé rencontre une star de cinéma aux multiples conquêtes, ce qui commence comme une aventure érotique prend rapidement l’allure d’un coup de foudre… incurable. Car derrière la soif de liberté de Nina et la nonchalance de David se cache une maladie qui peut, du jour au lendemain, laisser l’autre orphelin. De Toulouse à New-York en passant par Londres et l’Irlande, auront-ils le droit de s’aimer dans la dignité… jusqu’au bout ? Dans ce premier roman poignant, Nataly Breda s’empare avec courage et légèreté d’un sujet essentiel : le droit de mourir dans la dignité. Une sensibilité et des convictions d’une auteure résolument de son temps.

Mon avis

BEAUTIFUL ! Ce roman est puissant ! Je me suis fait avoir ! Ô oui, je me suis fait avoir comme un bleu.  En temps normal, je ne lis jamais les résumés, et là pour le coup mes yeux ont louchés et la seule mention que j’ai retenu c’est  » féministe ».  Ni une, ni deux, j’ai demandé au Service-Presse de Gilles, d’acquérir le roman.  Je m’attendais à suivre le parcours, d’une jeune militante, blabla … Pas une FEMEN, mais entre les deux.  Oui, on suit un peu le parcours de Nina dans sa quête à l’égalité des sexes, mais le vrai combat qui transpire dans cette lecture, est celui à la dignité de mourir selon ses souhaits et sa volonté.

Je n’ai vraiment pas envie de vous faire un laïus pour vous inciter à lire ce roman, car Nataly n’est pas en quête de nous provoquer un torrent de larmes, elles viennent toutes seules.  J’ai voulu me battre aux côtés de Nina, mais la seconde pointe au coeur, vient de sa relation avec David, ce grand acteur rencontré sur un plateau télé.  Ils ne devaient vivre qu’un moment intime, mais celui-ci s’est prolongé au fil du temps et des villes que l’on visite.  Il était agréable de voir que la maladie n’est pas un frein à l’amour, mais qu’elle peut y mettre un terme.  A chaque chapitre, j’ai voulu en finir, je ne voulais pas quitter Nina, je voulais qu’elle continue à vivre, mais son mal a réussi à me ronger, j’ai compris et je soutiens son combat.  Je ne sais pas si j’aurais eu sa force dans une telle situation.

Tout est beau dans le texte de Nataly, je ne lui ai trouvé aucune fausse note. Le double combat de Nina est beau, bon et juste.  Il met en exergue deux faits de société, qui ne sont pas prêt de se clôturer.  On en parle, on nous donne quelques miettes afin de calmer les esprits, mais le mal est encore là occupé à ronger – de l’intérieur – les personnes directement ou indirectement concernées.  Je ne vais pas m’étaler, mais s’il y a bien un roman à lire pour sa touche de sensiblerie, c’est bien celui-ci.  Merci Nataly pour ce bon moment de lecture.

Je tiens encore à remercier l’Editeur et Gilles Paris pour l’envoi de ce Service-Presse

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