Même si le roman n’est pas un coup de cœur, dans l’ensemble j’ai passé un excellent moment avec Adam, Jess et William.
10 ans après la naissance raté de son fils et malgré quelques contacts sporadiques, Adam, Jess et William vont se retrouver le temps d’un été. Avec un seul objectif : permettre aux fils et père de se (re)trouver sans (re)tomber amoureuse.
Dans les grandes lignes, la trame est assez classique : un ex volage qui va planter sa petite amie le jour de la naissance de leur premier enfant avec une excuse bidon. Un temps d’absence tellement long, quelques passages dans la vie de son fils et une tentative de (re)nouer les liens. L’histoire est très bien écrite, un texte soutenu, pas trop de redondance. Catherine a su capter toute mon attention. La succession des drames qui touche, Jess, m’ont ému, un vrai ascenseur émotionnel. C’était bien écrit, avec des mots simples, j’ai su capter le doute et les craintes de Jess. Pas d’excès juste ce qu’il fallait d’émotion et de sensibilité.
A l’inverse, Adam a pris du temps avant de se faire « apprécier ». En tant que jeune maman – ok il faudrait qu’un jour j’accepte le fait d’avoir accouché il y a 3 ans … un jour -, je n’aurais pas pu accepter que mon mari soit absent le jour de la naissance de nos filles. Ça n’arrive qu’une fois et pour moi ça aurait été juste IM-PO-SSI-BLE.
William, personnage-clé -car sans lui pas d’histoire – était juste too much. Son côté gaffeur-sensible, pas du tout fan de foot, me l’on rendu humain. Ben, oui tous les enfants ne sont fans du ballon rond !
Bref, très belle surprise, même si au vu du titre je m’attendis à un grand ascenseur émotionnel. Je le recommande !
Pour le moment, sa vie est simple. Il a un père et une mère, qui ne sont pas ensemble mais qui l’aiment tous les deux. Tu te rends compte à quel point ce serait égoïste de le soumettre de nouveau à des montagnes russes émotionnelles ? Pendant un temps, il nagerait dans le bonheur, mais dans quel état on le récupérerait si nous nous séparions une nouvelle fois ?
Je tiens encore à remercier l’Éditeur pet plus particulièrement Anne pour l’envoi de ce Service-Presse